Les 20 et 21 septembre, nous étions au salon INNOPOLIS, « le grand rendez-vous de l’innovation territoriale », dont le « rôle est de mettre en lumière les projets de territoires innovants pour s’inspirer et ensuite développer son propre projet ». On y parle d’innovation, des territoires et de leurs rapports à l’énergie, à l’environnement, à la mobilité, au numérique, aux citoyens…
Nous avons assisté à la plupart des interventions et débats de l’espace « Congrès » et nous y avons capté des mots, adjectifs, et notions récurrents, qui nous renvoient au vocabulaire actuel des acteurs en lien avec les territoires, mais également résonnent comme des indicateurs des temps actuels.
Nous vous donnons à les voir ci-après : ils vont peut-être vous parler ou vous surprendre, vous réjouir ou vous nourrir…
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Pour notre part, en tant qu’institut d’études sociologiques, on en connaît bien un certain nombre, mais on en voit d’autres émerger fortement comme “illectronisme”, “autosolisme” ; les uns prennent de l’ampleur comme “sobriété”, “accompagnement” ou “transformation”, tandis que d’autres perdent en vigueur comme “digitalisation” ou “fracture numérique”.
De plus, nous avons beaucoup entendu parlé de “transversalité“, “mobilisation” “accélération” en réponse aux “crises” actuelles et à venir : environnementales, énergétiques, géopolitiques, sanitaires…
Quelques définitions de mots-clés :
Le low-tech (littéralement « basse technologie ») : s’oppose explicitement au high-tech. Il se caractérise par la mise en œuvre de technologies simples, peu onéreuses, accessibles à tous et facilement réparables, faisant appel à des moyens courants et localement disponibles (dont la réutilisation ou le recyclage d’objets et/ou de matériaux usuels). Le low-tech est donc partie intégrante du concept d’innovation frugale, qui consiste à répondre à des besoins déterminés par des solutions technologiques les moins sophistiquées et les moins coûteuses possible, sans pour autant faire de concession sur le niveau du service rendu.
L’intermodalité : est un terme employé en géographie des transports et des mobilités pour désigner l’aptitude d’un système de transport à permettre l’utilisation successive d’au moins deux modes, intégrés dans une chaîne de déplacement.
L’illectronisme : désigne l’illettrisme numérique.
L’autosolisme : il s’agit de prendre son véhicule seul pour réaliser ses trajets.